29 févr. 2008

Les chemins de traverse

Moi je marchais les yeux par terre
Toi t'avais toujours le nez en l'air
Et c'est comme ca qu'on s'est connu
On avait chacun sa guitare
On était pas loin d'une gare
C'est la hasard qui l'a voulu
Et tu m'as dit, quand leurs ailes sont mortes
Les papillons vont où le vent les porte
On a pris le premier chemin venu

Et quand la nuit est tombée
Sur la voie ferrée
On était bien loin de la ville
On entendait que des notes
Et le bruit de nos bottes
Sous la pleine lune immobile

On a traversé les semaines
Comme de vraies fêtes foraines
Sans même penser au retour
On s'est perdu dans les nuages
Comme les oiseaux de passage
À suivre les filles d'un jour
Et pour ne pas que les fous nous renversent
On prenait les chemins de traverse
Même s'il ne sont jamais les plus courts

Mais quelquefois je me souviens
Ceux qui nous ont lâché les chiens
Et jeté des pierres au visage
Ils n'ont rien empêché quand même
Puisque le seul métier qu'on aime
C'est la bohème et le voyage

Et quand la nuit va tomber
Sur la voie ferrée
On sera bien loin de la ville
On entendra que des notes
Et le bruit de nos bottes
Sous la pleine lune immobile

Cabrel

un songe écrit tout croche avant d'aller dormir

oui je suis dans l'attente. encore une fois.

je veux m'en aller. où c'qui a du feu, où c'qui a du vent.

je veux m'en aller. avant que les fous m'attrapent. avant de choisir le chemin le plus court. avant de m'oublier. d'oublier ce que c'est de vivre.

non la ville [...] ce n'est vraiment pas humain. ca déforme tout ton être. ca fait que tu te perd sans te croire perdu. ca corrompt ta nature propre avant même que tu puisse la connaitre. ca endort petit à petit...

j'ai peur.
j'ai peur.
j'ai peur.
j'ai peur...

C'est quand qu'on va où?
n'importe qui...

1h26 am.

28 févr. 2008

je me suis fait un sang d'encre pour toi

je n'ai rien a foutre de cette vie qu'on me propose.
de lamour qu'on me propose, de la liberté qu'on me propose.

je veux menvoler disparaitre etre libre. si cela signifie ne plus etre, ne plus penser. je veux menvoler, menvoler en milier déclats, en milliard de flocons de neige, en particules invisibles. ne plus etre

et je veux etre a coté de toi, dans ton manteau, sous tes vetements. je veux etre tout le temps. je veux te dire que je taime voila. je veux te dire nimporte quoi. je crois que je nai rien a dire. je ne crois pas en lamour. je ne veux croire en rien encore.

je veux te dire viens avec moi. cour avec moi. dans les rues...
je veux etre neige et amour. je ne veux rien etre. je veux etre libre.




libre. ce mot nexiste pas. il limite. il ne veut rien dire du tout.


- A quelqu'un...

23 févr. 2008

Je me marre. Lisez le tout premier message. Janvier. Je me marre, aucune idée pourquoi. Je me saoule. Je m'enivre et je me laisse tomber, sur le dos, sans plier les genoux, sur ce lit, ma foi très confortable.

Bonne nuit.
C'est quand qu'on va où?

Du soleil, de l'air par pitié et un grand silence.

18 févr. 2008

Elle écoute pousser les fleurs


Elle écoute pousser les fleurs
Au milieu du bruit des moteurs
Avec de l'eau de pluie
Et du parfum d'encens
Elle voyage de temps en temps
Elle n'a jamais rien entendu
Des chiens qui aboient dans la rue
Elle fait du pain doré
Tous les jours à quatre heures
Elle mène sa vie en couleur
Elle collectionne
Les odeurs de l'automne
Et les brindilles de bois mort
Quand l'hiver arrive
Elle ferme ses livres
Et puis doucement
Elle s'endort sur des tapis de laine
Au milieu des poupées indiennes
Sur les ailes en duvet
De ses deux pigeons blancs
Jusqu'aux premiers jours du printemps
Elle dit qu'elle va faire
Le tour de la Terre
Et qu'elle sera rentrée pour dîner
Mais les instants fragiles
Et les mots inutiles
Elle sait tout cela
Quand elle écoute pousser les fleurs
Au milieu du bruit des moteurs
Quand les autres s'emportent
Quand j'arrive à m'enfuir
C'est chez elle que je vais dormir
Et c'est vrai que j'ai peur de lui faire un enfant...

Francis Cabrel, 1980


17 févr. 2008

15 févr. 2008

ailleurs, le monde! (la vie est belle)


je l'ai toujours trouvé extra cette photo, vincent maitre du monde, la Grèce est le plus beau pays du monde, jusqu'à ce que j'aie l'occasion d'en visiter d'autres bien sûr! (agrandissez la photo en cliquant dessus!)

12:02

comment ca se passe dans ma chambre...

11 févr. 2008

Voyager

J'aimerais parfois m'arrêter
Trouver un endroit où rester
Mais je n'aime que voyager
Et je ne fais que passer

Parfois j'ai envie de stopper
Soit que je rencontre un ami
Ou que je me sente endormi
Je stationne un peu par ici
Car il faut des fois un accord
Entre la peur et le confort
Entre la voile et le port
Entre la vie et puis la mort

J'aime beaucoup trop le mouvement
Et ne serait-ce qu'un instant
Je n'ose jamais me surprendre
Je n'arrive jamais à me rendre
Et je ne fais jamais que passer
Jean Leloup
Les fourmis

Tête flottante


Jesus Bruno Blanchet

Mont Lyall

Un poisson à gages

Foutaises Jean-Pierre Jeunet

Vous devez.

Bon là j'vous lance un sprint de vidéos fous. Vous devez les écouter. Pour votre santé mentale et parce que j'en ai un peu marre de déglinguer des trucs (d'écrire) sur ce blog. Asta la vista!
Bonne chance.

In heaven The pixies

8 févr. 2008

efgfjidiidididididi

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j'étais inspirée a soir, pis j'en ai plein le cul de ce blog.
8
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fifghfghfgh

il y a une jument cachée mais elle a le temps de crever avant que vous la trouviez.

J'veux entrer dans un livre où il y a des lutins...

À quoi j'ai rêvé
Paroles et musique: Marie-Jo Thério

Le même café au coin de la rue St-Urbain Comme une odeur de savon aux fruits dans ma salle de bain J'veux partir en qu'part où rien ressemble à rien J'veux fumer des cigares avec mon ami Robin

J'veux pas avoir d'enfants qui iront à l'école Qui s'en iront voter aux élections municipales J'veux entrer dans un livre où il y a des lutins J'veux fumer des cigares avec mon ami Robin J'veux pas payer mes comptes j'veux pas faire la vaisselle J'veux laisser traîner mes affaires je veux battre des ailes J'veux tomber en amour avec le gars d'à côté qu'a les yeux d'la même couleur que mon âme écorchée

"Je suis la Vie, l'insupportable, l'implacable Vie !" suite

[­­­...]

ma bibliothèque pleine me rappelle sans cesse cette "attente", ce poids imaginaire, cette malhonnêteté.

-SoF


vraiment, comme une attente... mais merde qu'est-ce que nous attendons? de devenir quelqu'un d'autre? de vivre quelque chose de plus trépident, de réaliser ce que nous appelons nos rêves, le bonheur, nos projets?

moi aussi j'attend pourtant, les jours passent, j'en profite à fond oui, mais en attendant inconsciemment que ca soit mieux...
mais c'est quoi ce "mieux"?

j'ai hate que le soleil la chaleur reviennent.
j'ai mes deux jambes, puis j'ai beaucoup d'attentes...
je pars.

la vie c'est immense!

sky is the limit haha

6 févr. 2008

"Je suis la Vie, l'insupportable, l'implacable Vie !"

J'étais en route chez moi. Même pas besoin de vous dire qu'il était 13h20 à peu près quand j'ai regardé ma montre. La patinoire extérieure de mon quartier venait tout juste d'ouvrir ses clôtures. Les hauts-parleurs jouaient des airs de chansons francaises. Seulement l'instrumental. Sûrement une compilation achetée pour l'occasion. Il y avait donc cette chanson que j'avais reconnue quand je traversai le parking de la piscine municipale. Encore ce sentiment de profonde lacheté. Et même plus, quelque chose semblait devenir évident: je ne faisais rien de ma vie et rien ne m'intéressait. Je n'avais même pas eu la force cette fois de louer d'autres livres. Je m'avais contentée de retourner les anciens et de consulter l'espace d'un instant quelques périodiques. Et puis à quoi m'aurait servi d'en louer d'autres, la plupart du temps je ne les lisais même pas. Emportée par la frénésie, la curiosité du moment, je les louais, confiante de faire de moi une vraie lectrice assidue, croyant surtout que j'allais dévorer ces multiples connaissances et en tirer quelque chose. En tirer quelque chose. De cette platitude éclatante dans ce parking, il fallait encore que j'en tire quelque chose. Mais je ne les avais pas loués, j'avais été honnête. Je ne les avais pas loués, un poid de moins. Une attente de moins. Et l'angoisse encore qui reviendrait...
Comme si j'avais peur de ne rien faire de ma vie. Comme si j'avais peur que ma vie ne serve à rien. Et le temps passe. Marcher d'ici à chez moi me prendra encore une vingtaine de minutes. Et le temps passe. Et pourtant je dois vivre. Et oui, je suis bien en vie! La phrase m'est venue en tête soudainement. Baudelaire. Les hauts-parleurs crachaient encore sérénité et moments en famille. La neige tombait, de la neige devant, partout.

Oui! le Temps règne; il a repris sa brutale dictature. Et il me pousse, comme si j'étais un boeuf, avec son double aiguillon. - "Et hue donc! bourrique! Sue donc, esclave! Vis donc, damné!
La chambre double
Charles Baudelaire


L'étranger


Charles Baudelaire
Spleen de Paris

5 févr. 2008

Il est une heure à Montréal

Ca fait plusieurs jours que j'appercois l'heure...non que je veuille la savoir ou que je la regarde sur un cadran situé je ne sais où mais mes yeux tombent tout bêtement par hasard sur l'heure. Il est toujours au alentour de 13h... Quelle merde. Une toune de Jean Leloup me vient en tête, la première fois c'est drôle...étrange, les autres fois je ne peux m'empêcher de penser à cette chanson.

Il est une heure à Montréal et je suis sur le bien-être social...
Il est une heure à Montréal et je suis sur la drop sociale...

Je ne peux alors vers 13h presque tous les jours ne pas me sentir cheap, lâche d'avoir quitter l'école. Je ne peux me sentir bien d'avoir fait ce choix... et pourtant si j'étais restée, tous les jours, même heure, métro-autobus et heures de pointes m'auraient dévasté un peu plus. [...]

Dormir. Entrevue Vendredi. J'ai mis une bonne partie de mes romans dans une grande valise. Une valise que j'ai trouvée au chemin. Demain il fera soleil. Demain mon amoureux aura peut-être congé et nous irons courir dans les rue de Montréal pour fêter cette belle drop sociale.

4 févr. 2008

Farewell song

Farewell song
paroles Janis Joplin

Oh, the last time that I saw you
You know you didn't say a word.
And I knew, honey as I looked into your eyes
My feelings, Lord, they'd never been heard.
Well, I'm talkin' to you about love,
Did you hear me ? I said love.
Hey, because it's got to be such a long, long, long way
From denyin', from denyin'.

And I say you don't say no, no, no, to me no more.
And I believed in you all the time,
Honey, until I found out you know that I was so wrong.
I wanted to try and build a life with you,
Lord I should've known it, I guess I should've known it all along.
Oh, let me hold you just once
Honey I'll ask you just once more
Because it's got to be such a long, long way from cryin'
And I been cryin'
And I got tears in my eyes
But don't you know when you love somebody that is so precious
There can never, never, never be any secret,
No, no, no, no, no, no, no, no.

You gonna have to pay your dues
And sometimes, honey, sometimes you know you're bound to lose.
Yeah, but that's the way
You're gonna learn, learn, learn to love people, yeah.

Oh God, I wish I could explain it myself,
'Cause I know that it's my fault, dear.
It's so easy to hurt you, darling,
It's so hard, I guess it's hard not to do.
And I know that you showed me a new life
And you'll always, and you'll always be my friend.
Baby, I don't think that I can keep from cryin'
And I'll be tryin' and I been cryin' for you, babe,
Yes I have now.

Well, tell me, tell me, tell me, tell me
What would I do without you child ?
I'm afraid I can't say
But I hope honey that when you remember,
Lord, it'll be, it'll be such a sunny day
Now, now, now, now, good-bye,
And I'll see you sometime
And don't be worried, everything's just fine.
Baby I don't think
That I can keep from dyin'
And I've been dyin'.

I said now every day I got a little bit, babe,
I say now every day I lose me someone in my heart,
I've been lonely, lonely, look around, baby,
I said now I gotta gotta gotta want it, gotta need it, 'cause I
Keep my baby, baby
Talk about my baby
Hear me baby, baby
Whoa yeah, my baby

I hate to leave you, baby,
I hate to leave you, darling
I'll never hurt you, babe
Hurt me too, You know I
Gotta, gotta, gotta, gotta, gotta, gotta
Whoa yeah, I gotta
I gotta leave you, baby, I can't help myself
I gotta leave you, baby, I can't help myself
Whoaa ... Lord, Lord Lord Lord!!
Whoaa ... Lord, Lord Lord Lord!!

3 févr. 2008

Salvador Dali

ce soir, le divan.

J'ai trouvé un divan dans la rue, je l'ai mis dans ma chambre, il sent le vieux.
Les vieux sentent le vieux, les bébés sentent le bébé. Les adultes sentent quoi?

J'ai l'impression d'être en visite au CHSLD de rosemont. J'ai 11 ans.

-Bonjour madame Bellemare, collation?

-Oui, merci.

Je renifle mon chandail. Rien, comme d'habitude.
Je sens mes mains. Ca sent le vieux.

de quelle caverne dois-je sortir pour aller où.

parfois il vaut mieux continuer à lire et regarder
plutôt que d'essayer incessamment d'écrire, de dire,
... de comprendre, synthétiser, shématiser.

laisser les mots venir...
laisser venir la vie à soi... tranquillement.

-mais attends, il y a quand même un effort à faire, aussi imperceptible soit-il. on ne peut pas laisser la vie venir à soi les yeux fermés...

-non, j'en convient

-je veux dire, il faut être attentif à ce qui pourrait bien nous passer sous les yeux, le nez ou je ne sais qu'elle autre partie du corps

-bien sûr

-mais enfin, quelle part de vie qui se présentera à moi dois-je retenir? qui me dira si je suis dans l'erreur en choisissant un chemin plutôt qu'un autre?

- je ne sais pas

-qui me dira que je ne fais que m'attarder à des détails incipides? que je ne suis pas en train de passer à coté de quelque chose de plus grand?

-de plus grand?

-oui, la vie, la vérité, ce qu'il faut savoir, faire avant de mourir...!

-ah! ... je ne sais pas.

- et qui pourra bien me dire si ma conscience du monde est erronnée? que ce que je crois comme étant vrai, essentiel, n'est rien d'autre que le fruit de ma conception, de mon imagination, que le résultat de causes, d'une succession de hasards, de croyances et je ne sais quels autres éléments qui pourraient me faire dévier?

à suivre...

inspiré des Meditations de Descartes et de la dialectique de Platon,
je tenterai surtout de faire valloir la question existentialiste
à savoir y-a-t-il des vies qui méritent plus que d'autre d'être vécues,
qu'est-ce qu'une "bonne vie", y-a-t-il un but commun à l'existence des humains, y-a-t-il un but, y-a-t-il des vérités sûres, essentielles de connaitre


c'est à suivre...
surement sur l'ensemble des années de ma vie.

Ah oui, j'en profite
À lire absolument: Introduction de la métaphysique de Jean Grondin, Édition Les Presses de l'Université de Montréal.

Balade dans les nuages

Une très belle photo, qui m'a été envoyée par mon ami Sam il y a un temps alors qu'il était dans les nuages à Hawaï.
vous pouvez lire mon aciduité.

2 févr. 2008

Medley, 10 minutes avant le show

"dans chaque humain, il y un humain"
-Simon

"dans chaque matin, il y a un humain"
-Karine

1 févr. 2008

Have a cigar

Come in here, dear boy, have a cigar. youre gonna go far, fly high,
Youre never gonna die, youre gonna make it if you try; theyre gonna love you.
Well Ive always had a deep respect, and I mean that most sincerely.
The band is just fantastic, that is really what I think. oh by the way,
Which ones pink?
And did we tell you the name of the game, boy, we call it riding the
Gravy train.

Were just knocked out. we heard about the sell out. you gotta get an
Album out,
You owe it to the people. were so happy we can hardly count.
Everybody else is just green, have you seen the chart?
Its a helluva start, it could be made into a monster if we all pull together
As a team.
And did we tell you the name of the game, boy, we call it riding the
Gravy train.

Pink Floyd 1975 I wish you were here
je crois que je méprise tout ce qui est force et courage.
mépriser n'est surement pas le bon mot.
ca ne veut pas dire qu'il est trop fort ou pas assez

être, vivre. ca implique tellement. cest tellement grand.
mon étonnement est tel que devant le Beau, le Grand, le Trop

les trop que nous avons soulignés pendant une heure chez Gombrowicz

devant la complexité, le multiple, l'inconnu
j'ai envie de m'assoeir et d'en rire bêtement.

Bêtement.

il faut tenir compte des têtes vides du vide
de la simplicité éclatante.
on m'a déjà dit té forte karine
ca supposait que je cette fois je ne l'étais pas