3 févr. 2008

de quelle caverne dois-je sortir pour aller où.

parfois il vaut mieux continuer à lire et regarder
plutôt que d'essayer incessamment d'écrire, de dire,
... de comprendre, synthétiser, shématiser.

laisser les mots venir...
laisser venir la vie à soi... tranquillement.

-mais attends, il y a quand même un effort à faire, aussi imperceptible soit-il. on ne peut pas laisser la vie venir à soi les yeux fermés...

-non, j'en convient

-je veux dire, il faut être attentif à ce qui pourrait bien nous passer sous les yeux, le nez ou je ne sais qu'elle autre partie du corps

-bien sûr

-mais enfin, quelle part de vie qui se présentera à moi dois-je retenir? qui me dira si je suis dans l'erreur en choisissant un chemin plutôt qu'un autre?

- je ne sais pas

-qui me dira que je ne fais que m'attarder à des détails incipides? que je ne suis pas en train de passer à coté de quelque chose de plus grand?

-de plus grand?

-oui, la vie, la vérité, ce qu'il faut savoir, faire avant de mourir...!

-ah! ... je ne sais pas.

- et qui pourra bien me dire si ma conscience du monde est erronnée? que ce que je crois comme étant vrai, essentiel, n'est rien d'autre que le fruit de ma conception, de mon imagination, que le résultat de causes, d'une succession de hasards, de croyances et je ne sais quels autres éléments qui pourraient me faire dévier?

à suivre...

inspiré des Meditations de Descartes et de la dialectique de Platon,
je tenterai surtout de faire valloir la question existentialiste
à savoir y-a-t-il des vies qui méritent plus que d'autre d'être vécues,
qu'est-ce qu'une "bonne vie", y-a-t-il un but commun à l'existence des humains, y-a-t-il un but, y-a-t-il des vérités sûres, essentielles de connaitre


c'est à suivre...
surement sur l'ensemble des années de ma vie.

Ah oui, j'en profite
À lire absolument: Introduction de la métaphysique de Jean Grondin, Édition Les Presses de l'Université de Montréal.

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