28 mars 2008

Demain il fera soleil. Demain mon amoureux aura peut-être congé et nous irons courir dans les rue de Montréal pour fêter cette belle drop sociale.

Demain il fera soleil. Demain mon amoureux aura peut-être congé et nous irons courir dans les rue de Montréal pour fêter cette belle drop sociale.Demain il fera soleil. Demain mon amoureux aura peut-être congé et nous irons courir dans les rue de Montréal pour fêter cette belle drop sociale.Demain il fera soleil. Demain mon amoureux aura peut-être congé et nous irons courir dans les rue de Montréal pour fêter cette belle drop sociale.Demain il fera soleil. Demain mon amoureux aura peut-être congé et nous irons courir dans les rue de Montréal pour fêter cette belle drop sociale.Demain il fera soleil. Demain mon amoureux aura peut-être congé et nous irons courir dans les rue de Montréal pour fêter cette belle drop sociale.Demain il fera soleil. Demain mon amoureux aura peut-être congé et nous irons courir dans les rue de Montréal pour fêter cette belle drop sociale.Demain il fera soleil. Demain mon amoureux aura peut-être congé et nous irons courir dans les rue de Montréal pour fêter cette belle drop sociale.
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21 mars 2008

Il n'y avait rien dehors.

À qui ca pourrait intéressé ou divertir, un truc que j'ai écrit...sans prétention sans ambition vraiment. Je l'ai écrit très vite dans le but de commencer quelque chose. Essayez de passer par dessus les nombreuses fautes. Voilà.


Il n’y avait rien dehors. Absolument rien. Rien de spécial. Rien qui aurait pu me faire regarder par la fenêtre plus longtemps. De toute facon, avant dehors il y a une table de jardin, des stores, une bute de neige, une cloture de balcon. Encombrement, inutile mais pas tellement. Un bruit comme si on s’amusait a frapper un balcon de soccer au mur. Un mec qui parlait trop fort meme si on ne comprenait pas ce qu’il disait. En bas, toujours la meme chose je suppose. A 7h50 les gens se préparent a aller travailler ou ils sont trop cons et se levent de bonne heure pour rien. Quoi qu’il en soit, le mec parle fort, trop souvent. Il na surement rien a dire dimportant. Cest lenergie que certain on le matin de raconter je ne sais quoi de nouveau, de parler fort et de rire meme s’ils doivent aller travailler, de parler fort et de rire meme s’il ne doive pas aller travailler. Cette energie qui me fait chier.

Et je suis la devant cette ordinateur portable noir et metalique avec ce mec qui chiale en bas. Le téléphone a sonné je nai pas répondu. Ma job, éric du centre de rappel. Pour ce matin. Jy pense. Jhésite. Pourquoi n’y vais-je tout simplement pas. Apres tout, cest vrai que cest comme allez chercher 100 piasses. Non je reste mais pas tellement. Je ne veux pas rester ici non plus a ne rien faire. Je ne veux meme pas écrire, chercher quelque chose dans le frigo. Je ne veux rien faire. De tout facon il n’y a rien sinon de la salade de fruit. Les cerises goutent les peches et les peches les cerises. Le soleil ne se montre pas, pas plus que ses rayons. Il ny a rien dehors, rien qui ne fasse changement.

-1-


Concepts et vocabulaire pratique du travail social. Facile a rouler. Peaby. Metaxa sont les mots que je capte de mon divan, écoeurée comme jamais. Sur la longue table en bois recouvert d’une sorte de nappe de tissus rouge framboise il y a un rouleau de papier toilette pas déjà entamé mais dont la premier feuille a quand même été détachée, un autre rouleau rendu a la moitié avec du papier utilisé sur le dessus, coincé dans le trou en moton. Un cendrier a couvercle ouvert et son couvercle. Le cendrier est plein de butch vidée. Du papier a roulé, une télécommande de dvd, un couteau a steak, un elastique, deux petites bougies qui ont deja servi, un vers au tier rempli de change, un tuyau de cop pour jouer des airs country a la guitare, une montre, ma montre. Il y a également trois cenne, un pick, deux petites clés, de grosses lunettes en plastique en forme de cœur, une facutre de Bell, des papiers venant de la banque nationale pour des REER et deux livres loué a la bibliotheuqe du vieux montréal intitulé introduction au travail social et concept et vocabulaire pratique du travail social que je ne lierai pas.



-2-

Ce nest pas si plaisant décrire. Davoir sa journée pour écrire. En lisant Poulin je reve davoir mes journée pour écrire et regarder des chats par la fenetre en buvant un quick. La réalité est autrement. Dailleurs je ne sais pas trop si jai toute la journée pour écrire. Je ne sais pas trop si jai commencé ma nouvelle vie. Celle ou il y un apartement dans le vieux québec, un copain passionné et plein de vie qui entre et qui mexplique qu’il veut qu’on aille joué de la musique sur les plaines le restant de lapres midi. Celle ou je suis amoureuse, ou jai des amis colorées. Celle ou je vais a luniversité dans quelque chose que jaime et qui mapporte et mapportera. Celle ou je ne suis pas allergique au chat, que je travailles dans un petit café pas loin ou un fleuriste. Celle ou jai quitté montréal et autres choses encore. Celle ou jai tout quitté meme moi-même pour aller me rejoindre moi. Celle que jattends. Celle ou jai commencé petit a petit a etre heureuse. Je ne sais pas pourquoi jattends. Pourquoi ca devrait attendre ou plutot pourquoi je nagis pas. Mais je suis en train dagir, jai un boulot, un copain que je garde. Que jessaie de garder toujours aussi passionné. Musicien et fou. Jai un boulot pour économiser. Un boulot pour men aller. Un boulot en attendant. J’attends en agissant. J’attend tout court. Maintenant je ne suis pas heureuse. Je ne suis pas ce que je veux etre. Je le serai plus tard. Pour linstant je nai pas la journée pour écrire et en meme temps si. Je sais seulement que ca passe le temps et que ce nest pas si plaisant. Pas autant que je l’aurai espéré.

-3-

Rien de pire que de se faire des illusions. Une idée de ce qui n’est pas. Qui dure un certain temps et qui déçoit avec violence. Il y un temps ou je pensais que la pire des choses était ca. Se faire des illusions. Maintenant le pire cest autre chose. Cest tout a la fois et rien. C’est entre autre le vide.



-4-


Personne ne va rentrée dans cette apartement. Rémi ne sera pas la avant cinq heure au moin et peut etre bien qu’il viendra chez moi ce soir plutot que chez lui. J’habite chez ma mere. Je ne veux pas parler de ma mere. Je ne veux pas parler de chez moi. Je ne veux pas parler de Rémi, de son école, de mon travail, de mon quartier. Je ne veux parler de rien ou plutot je ne sais pas par ou commencé. Non, cest un mensonge. En réalité je ne sais pas quoi dire et pourtant j’écris. En réalité je nai rien a dire pourtant j’écris un roman. Le vide dans ma tete. Le vide que je stimule, que j’alimente a mesure que je ne réfléchie pas a ce que je pourrais bien dire. Je ne réfléchie pas, je me contente du vide et cela bien malgré moi. Mais tout cela ne semble etre qu’un procédé, une excuse en attendant de savoir quoi dire exactement. Ou peut-etre n’y a til rien a dire? Peut etre bien. La quete du message. Encore et encore. Chercher un sens. Et je ne sais pas encore si je dois sortir de cette apartement aujourdui. Pour aller ou? Pour quoi faire?

lundi 3 mars.

15 mars 2008

hey you!

il y a quelqu'un qui le lis ce putain de blog a part sophie et noémi?

non mais à quoi bon de toute façon je ne fais que stocké des trucs par peur de les perdre quelque part avec le temps. dans l'fond je me criss pas mal que vous appreniez à me connaitre. qui suis-je pour que vous me lisiez comme ca? c'est un peu pervers comme jeu, un peu trop contraignant...de toute facon on ne pourra jamais tout mettre. pouf mon cerveau éclate.

allez donc jouer dans le traffic

3h22 am.

9 mars 2008

je m'effondrerais bien un petit instant.
je deviendrais bien sourde et aveugle un petit instant.
On entendra que des notes et le bruit de nos bottes...

7 mars 2008

Noir les horreurs - Bérurier noir



Berurier noir - noir les horreurs
envoyé par tchatchatcha

Je vis dans la mort
Massacre de Porcs
Je vis dans la guerre
Je n'aime pas mon père
Je vis dans l'suicide
le monde est une ruine
Je mange de la viande
Le monde est violent
Je vis dans la peur
Le noir, les horreurs
Je ne sais pas vivre
Et je saute dans le vide
Je n'connais pas l'amour
Car le monde est trop lourd
Je suis mal dans ma peau
Car le monde n'est pas beau
Je suis mal dans la vie
Car le monde est tuerie
Et je pense aux massacres
Que personne ne condamne
Et je pense à la mort
Que tout le monde ignore
J'ai les testicules froides
Et ma tête est une boîte
Regarde mes excréments
La course aux armements
Je suis bisexuel
Le monde est cruel
Par le bien et le mal
Le monde est brutal
Et j'encule la France
Esprit de vengeance
J'ai des désirs morbides
Et j'aime les crimes.
dans un fait divers
Un type mange sa merde
Ma conscience est hantée
De fillettes brûlées
Je m'adresse à tous
Vous n'êtes que des chiens mous
Il faut vous reveiller
Ou bien continuer
A vous massacrer
Avec brutalité
Et avec lacheté
Je me suis masturbé
Nous sommes égoïstes
Et bientôt fascistes
Dans ce monde purulent
C'est l'échec permanent.

Passe moé la puck!

Lachez vos drapeaux! Grimskunk

Gros tas de marde Grimskkunnnkk!!

T'as pas le droit de vieillir grand frère!

Le déserteur - Renaud

6 mars 2008

Chanson noire

Harmonium


I. "Le bien, le mal"

Le bien, le mal
Ça fait couler des larmes
Ça nous rend végétal
On passe toujours des mains blanches aux mains sales
Tout est bien qui finit mal
La vie, la mort
Ça divise tout ton corps
Ça crée un faux départ
Quand l'homme qui vient d'entrer c'est l'même qui sort
Une double vie pour une seul mort
Arrose-moi du soir au matin
Fais couler ta vie dans mes veines
J'suis en train de sécher dans mon coin
Pogné entre...
L'amour et la haine
Ça divise mal la semaine
Le coeur vide, la bouche pleine
Pendant que la vie cherche à briser ses chaînes
La mort fait des noeuds dans mes veines
Quand t'as pas le choix de tout connaître
Tu prends une tête faite sur mesure
Quand ton seul choix c'est de disparaître
Tu prends un corps qui prend l'usure
C'est bête, ma tête m'fait mal au coeur
Je crains la tempête
Comme une fleur
J'deviens terne
Puis j'm'enferme
Encore plus creux
La peur me cerne...
Sous les yeux
J'passe des nuits blanches
À chercher quoi faire de mes journées
Dur comme une planche
J'veux grimper au plafond
Mais j'suis pris dans l'planche
J'peux pu rester
J'peux pas m'en aller
J'attends en silence
Ma délivrance
J'peux pu dormir
J'peux pas choisir
J'me chante à chaque soir
Une chanson noire

II. "Pour une blanche cérémonie"

Prends ma main
Peux-tu serrer la corde et mon poing?
Fleur noire, t'as besoin d'eau
Rentre ton épine dans ma peau
Prends ma main
Réchauffe mon nez, moi j'sens plus rien
Neige noire, poudre d'hiver
Viens givrer sur mon enfer
Loués soient ceux qui vivent plus haut
Moi, j'ai loué la place juste pour m'servir du lavabo
Mon sang coule et passe comme de l'eau
Prends ma main
Brûle un parfum, découvre ton sein
Blanche cérémonie
De peur de donner la vie
Bienheureux ceux qui font du bien
Moi, j'suis bien heureux quand j'pense à faire rien
Mon sang prend du vieux
Comme le vin
Donne-moi à manger, j'ai faim
Donne-moi une lueur, j'ai peur
Y'a rien qu'toi qui peut l'faire
Parce que moi, je fais rien
J'ai soif, j'ai faim
J'veux tout gober, meme le refrain
Verse encore de l'eau dans mon vin
Prends ma main
Traine-moi encore jusqu'à l'autre refrain
Chant noir, cri religieux
Tu rougis le blanc des yeux
Vivent tous ceux qui chantent plus fort
Moi, j'vis de tous ceux qui pensent devoir crier encore
Mon sang est silencieux
Comme de l'or
Donne la vérité, j'ai faim
Donne-moi du bonheur, j'ai peur
Y'a rien qu'toi qui peut l'savoir
Parce que moi, j'sais rien
J'ai soif, j'ai faim
J'veux pas m'éteindre comme le refrain
Fleur noire, tombe sur ma peau
Neige noire, glace mon dos
Chanson noire, berce mon cerveau

karine!"???$???

jai déjà entendu ce nom.. on se connait?
non.

désolé

Nous ne pouvons confirmer votre identité. zéro.
Nous ne pouvons confirmer votre identité. zéro.

Deviens-tu c'que t'as voulu?
Deviens-tu c'que t'avais vu?
Deviens-tu c'que t'aurais pu?
T'as-tu fait c'qu'y aurait fallu?
Deviens-tu c'que t'as voulu?
Deviens-tu c'que t'avais vu?
Deviens-tu c'que t'aurais pu?
T'as-tu fait c'qu'y aurait fallu?
Qu'est-ce qu'es-tu, mais qu'est-ce que t'es?
Mais qu'est-ce qu'es-tu, mais qu'est-ce que t'es?
Qu'est-ce qu'es-tu, mais qu'est-ce que t'es?
Mais qu'est-ce qu'es-tu, mais qu'est-ce que t'es?
T'es-tu un front, ou bedon si t'es t'un roadie?
Qu'est-ce qu'es-tu, mais qu'est-ce que t'es?
Mais qu'est-ce qu'es-tu, mais qu'est-ce que t'es?
T'es-tu un front, ou bedon si t'es t'un roadie? ...

Daniel Boucher

Fashion victim

Et en revenant chez moi, une heure du matin, je chante à "tu-tête" dans la rue cette chanson que j'aurais voulu écrire. Il n'y a personne de toute façon et aucune fenêtre d'ouverte. J'espère. Non j'espère que si.

Fashion victim
Je sais que je ne t'attendrai jamais et
Je sais que tu le sais
Je sais que tu ne m'attendras jamais et je sais
Que je le sais

I and I Rastafaraïe rudeboy aie Banzai
Je t'attendrai toujours sur le point de non-retour
Et mon âme divague et fait d'immenses vagues
La lune est une aspirine et je vois
La Croix du Sud et la croix Bayer

Il suffit de savoir se parler toujours les yeux
Dans les yeux trop souvent on déblatère sans
Que l'âme jamais ne se désaltère
Où suis-je où vais-je dans quel état j'erre

Serais-je trop porté aux rêves serait-ce la raison
Pourquoi je tombai dans le psychotrope
Où les chevaux rouges galopent jusqu'au
Cyclope et clop et clop

Voilà comment finissent les petits chevaux rouges
Qui galopent en escalope arrosés
D'un grand verre de misanthrope
Où sont mes clopes?

Je n'irai pas à l'hôpital où les fous se sentent mal
Je n'irai pas à la distribution
De pain total
J'ai assez entendu tes tergiversations que le diable t'emporte
J'ai assez supporté tes cinézambitions que les films de guerre
Te déportent jusqu'à Aushwitz

Attention:
La figuration, la famille Rimiski on met les étoiles!
Action
On lâche le Ziclon
Terrorisation
Horreur sans nom
Gigotation
On se danse dans ton essence
C'est bien comme ça : oui !

Accélération...
Danse du bacon
Décélération : on respire, on respire
On sent le poids de son corps
Ralentisation
Cadavration voilà c'est bon voilà c'est bon attendez voilà
C'est bon
Coupez on rentre à la maison

Je passerai ma vie je passerai ma vie la tête à l'envers
Et voleront les avions et les akis qui tournent dans les airs
Je préfère regarder de travers
Les actifs les positifs les enragés radioactifs
Je ne me couperai plus les tifs
Bien fait pour les fashion victims...

Je t'attendrai toujours sur le point du non-retour

Leloup

Le dôme

Les oiseaux chantonnaient
Dans la jungle maudite
Nous marchions déjà
Depuis trois jours et trois nuits
Dans le silence épais
Protégé des lianes
Nos pas nous suivaient et
Moi je la précédais
Encore une fois dit-elle
Quand le soleil tombait
Redis-moi comment en quel
Endroit nous irons, nous allons au dôme
Et là où nous
Allons ne se trouvent que des gens qui ont tout espéré
Le dôme est immense
Au cœur de la forêt et on dit qu'il éclaire
À des milles à
La ronde

Les oiseaux chantonnaient
Dans la jungle maudite
Nous marchions lentement
Vers le dôme aux cent noms
Elle suivait patiemment
Le chemin mal dessiné
Et le soir se couchait et
Elle recommençait
Dis-moi tous ces gens qui
Construisirent le dôme
Pourquoi n'arrivèrent-ils
Qu'à cette seule solution?
La question était
Bonne alors je réfléchis
Référant aux
Échos mille fois entendus
Il y a vingt ans je crois
Naquit le premier fou
Puis plus tard eut lieu

L'épidémie
Chaque ville posséda
Deux ou trois de ces fous
Mais personne au début
Ne savait qu'ils étaient fous
Ils n'étaient anormaux
Que de par la faculté qu'ils avaient
De ne jamais être
Intéressés plus longtemps qu'une minute à quoi que
Ce soit
Quelques-uns se tuèrent
Et les autres comprirent
Qu' il fallait rechercher un endroit où aller
C'est ainsi qu'ils bâtirent
Un grand dôme aux cent noms
Et on dit qu'il éclaire
À des milles à la ronde
Et pendant que nous marchions
Vers la mort certaine
Je commençais à

Croire à la fable du dôme quand un jour au lever
Je fus saisi d'angoisse
Une sorte de vertige une fébrilité
J'entendis la musique et
Je vis la lumière
Une immense boule en verre
S'élevait devant nous à l'intérieur
Les ombres de mes inventions
Jeunes hommes et jeunes
Filles répétés en centaines
Deux mille répliques
Parfaites de moi et de elles
rassemblés doucement
Dans la sphère en cristal
Buvaient nonchalamment des
Verres fluorescents

La musique martelait à
Cent lieues à la ronde
Et l'éclairage créait
Les oiseaux albinos
Dont les plus surprenants
Étaient les cent toucans rouge et jaune
Au milieu de la nuit stroboscope
Nous allions vers le dôme
Et là où nous allions
Ne se trouvent que les gens
Qui ont tout espéré
Le dôme est immense
Au cœur de la forêt
Et on dit qu'il éclaire
À des milles à la ronde

Au-dedans rassemblés
Les désespérés du temps
Les perdus qui recherchent
Le paradis
On m'a dit qu'ils étaient
Assez jeunes
Et pourtant semble-t-il
Qu'ils ne font que parler lentement

À des milles à
La ronde...

Jean Leloup

3 mars 2008

drop

Il est 13h03 de l'après-midi. Deux ivrognes font la sieste. Un sur le canapé l'autre dans son lit. C'est vraiment très beau la drop social. Tellement triste. Tellement tragique, patétique. Mais bordel, qu'est-ce que vous attendez? Tirez-vous de cette merde. Allez-vous en! D'autres pays vous attendent, d'autres chemins! Allez découvrir le monde, j'sais pas! Bien au delà des travailleurs sociaux, des alcooliques anonymes, de sa petite routine merdique il existe la vie, le monde! Allez-vous en! Les problèmes n'existent pas!

Et je rêve de partir à pied, comme Rémi sans famille, comme l'alchimiste, comme Simon Tanner, comme Fifi Brindacier! C'est une utopie. Reste que je peux partir, découvrir, marcher, voyager quand le moment sera venu. Je peux partir quand je veux. Pourquoi je reste ici? Mais bordel pourquoi je reste ici?

1 mars 2008

Salut à toi!

salut aux gens de magog et d'asbestos.
salut aux gens de windsor et de richmond.
salut aux gens de toronto.
salut à la personne de sherbrooke ;)
salut aux gens de montréal.