28 sept. 2008

J'ai pas compris

J'ai pas compris,
J'ai pas compris,
J'ai pas compris c'que tu m'as dit!
J'ai pas compris!
J'ai pas compris!
J'ai pas compris!
J'ai pas compris!

23 sept. 2008

Blue Monochrome

Yves le monochrome!



Blue Monochrome. 1961

Kooning

Midi

Dispaître en bleu

Une autre photo tirée du fond documentaire prise sur le site voxphoto.com




Ève K. Tremblay Fressen, de la série Disparaître en bleu – Ein Spiel der Biosemiotiks, 2003, épreuve à développement chromogène, 76 x 90 cm.

L'espace Vox




Marcel Blouin Sans titre, de la série Le paradis des framboises – longue suite, 2001 - 2004, épreuve numérique, dimensions indéterminées.



L'espace Vox, au 1211, boulevard Saint-laurent à Montréal est une galerie d'exposition conceptuelle de photo contemporaine. À noter que sur le site on retrouve plus de 7000 reproductions qui datent de 1950 à nos jours, une collection d'archives de plus de 120 artistes!

Pour plus de détails visiter le site voxphoto.com dans la rubrique Fonds documentaire section Infos.

20 sept. 2008

Printemps été

L'amour est sans pitié

mais où est donc passé mon sourire? les belles phrases que j'écrivais et que je relisais qui m'impressionnait par leur fougue, leur vivacité, leur vérité? j'ai perdu de la lueur. pas toute, pas encore, on ne dirait pas non. mais j'ai le sentiment d'attendre et aussi le sentiment de ne pas savoir ce que j'attends. où est la fête? cette terrible fête? mes amis, aidez-moi. je vous en pris. où qui que vous soyez aidez-moi. chez moi on ne voit pas grand chose par les fenêtres. un bout de ciel et des branches qui commencent à perdre leurs feuilles. aussi beaucoup d'ombres, des têtes qui passent. on ne sait pas vraiment si elles nous voient de l'extérieur. je vois surtout peu de lumière mais assez. je me sens un peu pris. j'aimerais voir la nature, les arbres et la lumière dans leur entièreté. j'aimerais me voir aussi un peu plus que je me vois maintenant.

19 sept. 2008

(3e partie) Réponse au texte de Mathieu par Karine

mais une chose, pour spécifier. ne pense pas que ce que jai écrit était seulement une vue pessimiste de la société avec un grand S.("cette énergie destructrice mentale") cétait plus profondement une remise en question générale de létat de nos perceptions mais je sais que tu as compris tout ca et peut etre qu'en te lisant, finalement je me rend compte que jai écrit vite peut etre trop sous limpulsion dune rage en moi, aveugle et naive... "Ne rends donc pas service à ce système en lui crachant au visage de tout ton temps et toutes forces" comme tu dis... je dit en effet que je suis une battante mais NON une battante dont la ''mission'' est de détruire, aller a lencontre de, hair les dénatureurs et les dénaturés. non puisque je comprend et assume que l'homme est tel qu'il est et que je le suis, devient aussi cest pour ca que je disais que la bataille est en quelque sorte vaine et une haine, une lutte virée face a face contre la société que NOUS avons construit serait absurde .je suis davangtage une battante qui fait son chemin voila. pour se démerder de toute langoisse qui lhabite de toute les connerie qu'on veut lui mettre dans la tete. les nombreuses perversions et autres superficialités..et merde qu'elles sont nombreuses et transparentes, encrés solidement (comme cette valeur occidental qu'est le travail et les biens par exemple qui me ronge lame ces temps ci)
et pourquoi enfin il semble que jai lair de vouloir a tout pris cracher sur cette société de facon on pourrait le croire naive et enfantine, je le réalise, cest que jai peur...peut etre est ce un moyen de défense ultime pour ne pas me laisser emporter dans une douce conformité confortable et si facile, oui je me débat!! et si je voudrais etre plus précise et parler de ma vie de tout les jours, je te jure mathieu que jai limpression de massoupir un peu plus chaque jour, de ne plus tellement croire a mes vieux idéaux, a penser que aller travailler et avoir le maximum de salaire dans un emploi que je déteste est mieu que un minimum de salaire pour emploi que jaimerais, voir que les études ca na plus bcp dimportance.. jai peur. les sables mouvants, personne au alentour pour me dire hey merde donne moi la main tu coules! et plus encore.. jouvre les yeux quelques fois sur des regrets des projets qui semblent intouchables.

mais bref jessai detre une battante qui se bat et se débat pour essayer de percer les merveilles de lesprit, du monde.
qui fait son chemin comme je lai dit... 'Alors j'ouvre des yeux. je découvre des esprits et je trouve des vérités.' :P oui en effet au fond de moi meme cest en fait mon seul et unique but et jespere que dans bien des années je reviendrais de ce voyage plus sage moins amere pour allumer les consciences.. et surtout serais-je plus compatissante pour la race humaine envers laquelle je ne sais encore si jéprouve du mépris, de la pitié de lespoir ou tout ca a la fois...

jaime trop la vie pour que les gens, une partie, ne la voit pas si immense et belle, jaime trop la vie pour que les gens, une partie, me bouchent les yeux et le coeur..


une partie seulement car lautre contribue souvent a la beauté de ce monde. :)

(2e partie) réponse au texte Esprit tordu par Mathieu H.

Hey ben, c'est pas juste moi qui s'est fait smasher la face par l'impression que l'été commence à perdre ses belles plumes ensoleillées. Le retour des fameux matins qui te regardent en te disant: ''Reste couché, t'as pas la force d'affronter cette journée de toute manière''. Et ce sentiment que tes muscles agissent contre toi, que ton lit semble la seule réalité possible, que le ciel t'observe de trop loin derrière le gris.

Tout ça est bien horrible, et semble si peu important devant l'immensité de ce monde qu'on voudrait tant changer, qu'on voudrait tant comprendre, qu'on voudrait tant que qqun nous convainc qu'au fond tout ça cache autre chose de mieux, de parfait qui aurait l'air plus vrai.

Mais la vie humaine c'est pas que ça. Si ce l'était tous les plus grands penseurs se seraient suicidé, les prophètes avec, ainsi que tous les plus petits penseurs comme nous pas moins importants pour autant. Et par la je ne veux pas te convaincre de croire en ''l'espoir'', ce concept si doux qu'il garda en laisse tant de petits croyants à travers les âges avec ses ''nés pour un petit pain'' et ses ''sois sage et ta mort sera joyeuse, en tout cas après la''. Non. Je veux te montrer qu'on peut transcender cet absurde, que l'équilibre existe en tout.

Bien qu'il soit bien facile pour l'introspectif automnal d'accuser le monde et de remettre en question ses fondements les plus profonds, ce qui d'ailleurs est totalement justifié si c'est pour épanouir ou faire avancer l'humanité entière, cette énergie destructrice mentale peut et se doit d'être dirigée autre part. La remise en question de l'automne est la source, et l'hivernal arrêt du temps est le cheminement, des plus profondes discussions, des plus lumineuses découvertes et des plus vrais œuvres d'art.

Tout a un sens. Nous sommes à la fin d'un cycle bien étrange. Le choix est la devant toi, comme jamais en vingt milles ans. Pense. Saisi les opportunités. Saisi la Fortune(1) lorsqu'elle te souri. Va aussi loin que ton esprit et tes sens te porteront. L'analyse critique et la pensée sont un don dangereux et puissant, et qui certes fais très peur. Tu ne peux revenir en arrière et retrouver ton aveuglement, et même si tu le pouvais... Ne rends donc pas service à ce système en lui crachant au visage de tout ton temps et toutes forces. Alors ouvre des yeux. Alors découvre des esprits. Alors trouve des vérités.

(1)Fortune en tant que sort, destin, chance et non argent.

Mathieu

Face à ce poids immense sur les épaules que représente la pensée se trouve la capacité d'ouvrir les/des yeux et d'aller au delà du plus loin. Fais ton choix petite fille, laisse-toi écraser en regardant tes pieds ou file vers l'horizon.

Doc sur Renaud

10 sept. 2008

Esprit tordu 1

L'esprit complètement tordue
torturée, hantée par mille et unes peurs bleues d'affronter, de passer tout droit, de rater, de blesser
et meme de se désillusionner du beau, du grand, du vrai de la simplicité magnifique de la vie .
(vous savez ce que cest vraiment la vie?)

Par la faute de 'eux', de 'ca', de 'leurs', de 'nous' tous au 'je'.
L'esprit tout tordue, le 'moi' rendu completement dénaturé, le corps, les sens, ma perception
moulés par qui et quoi. Par moi-meme qui joue leur jeu sans dire un mot... car ce n'est pas une affaire de mots mais
d'un phénomène qui va au dela des mots, plus grand, qui est capable de s'emparer de toi dès la naissance. A-t-on le choix?

Ce phénomène on l'appelle 'machine', 'patente' personne ne sait d'ou il vient, ce qu'il veut vraiment.
Faire de nous les Hommes que nous sommes. Mais que sommes-nous? Et meme notre role ajouer collectivement et individuellement. Personne ne le sait vraiment non.
Mammifere doté d'un intellect, d'outils, d'ambitions, de pouvoirs absurdes
Hommes de société dénaturés par sa propre nature perfide.
'La société corrompt l'homme.' -Rousseau
Les hommes corromptent leur propre nature et celles des autres.
Ils s'entrechoquent ensemble, se blessent, se mentent, se tuent.
Confrontent leurs identités perverties. Quelle identité?
Personne n'a n'identité, tous sont le miroir du regard des autres. point. moulés exactement par le 'Ca',
par la perversion.

LE seul etre pur est celui qui a tout juste commencé a respiré l'air impure, entendu les géants lui donner un nom. premiere dépersonnalisation. se faire attribuer un nom, une société, un mode de vie. des valeurs; la famille le travail et ca continue...


Je suis quelqu'un qui n'a pas de personalité propre, de valeurs ou de convictions honnetes pures.
Je suis quelqu'un qui a joint la foule, la fil d'attente. qui est moulée a travers les années, malgré elle, bouffée tout rond,
l'esprit pétris encore et encore. J'essaie un peu de le pétrir a ma facon...essaie d'ouvrir grands les yeux, de choisir...parmis ce qu'on me donne a penser... paradoxal non? (un peu comme choisir entre trois pommes tous aussi pourries)
*Quelle belle vision ai-je du monde n'est-ce pas?...*

Je suis quelqu'un qui essaie d'essayer de se battre. en vain.
Je ne vainquerai pas je serais jamais moi.
Comment remonter pour connaitre sa source, sa pureté, insouillée de toute trace de civilisation pervertie?
Je ne serais jamais au dessus de cette société maudite ni a coté.
Ce systeme qui peu a peu devient une grosse machine grincante, assourdissante.

Et pourtant le but prédominant de la société n'est-il pas de permettre aux hommes de facilité l'échange entre chaque animal que nous sommes? de permettre a tous de s'entraider, partager les ressources pour que personne ne manque de rien, pour que personne ne succombe au poids du pouvoir d'un plus puissant?

L'homme nest pas capable de tant d'échanges égaux, humains. il vit pour lui avec les autres. mais le avec ne veut pas dire
en accord.


Je ne serais jamais au dessus de cette société maudite ni a coté. Je serais une dénaturée en société qui n'a pas le choix
mais qui se battera un peu beaucoup contre la perversité des hommes et leur 'CA', la machine, la pentente, leur implacable perception, version de la vie réglée a la seconde pres, accordé a la note pres. je serais toujours a contre courant quand on me parlera que la vie cest le travail, la famille, la maison, un chien peut-etre et les enfants pour avoir des enfants. je serais toujours battante quand on me dira: attend un peu, tu verras bien plus tard. attend un peu de te laisser engourdir toi aussi.



karine, 9 sept. 08 20 ans.


***
et vous qui etes vous? quand pensez vous?

18 août 2008

ho ho hoooo

de retour, peut-être.

28 mars 2008

Demain il fera soleil. Demain mon amoureux aura peut-être congé et nous irons courir dans les rue de Montréal pour fêter cette belle drop sociale.

Demain il fera soleil. Demain mon amoureux aura peut-être congé et nous irons courir dans les rue de Montréal pour fêter cette belle drop sociale.Demain il fera soleil. Demain mon amoureux aura peut-être congé et nous irons courir dans les rue de Montréal pour fêter cette belle drop sociale.Demain il fera soleil. Demain mon amoureux aura peut-être congé et nous irons courir dans les rue de Montréal pour fêter cette belle drop sociale.Demain il fera soleil. Demain mon amoureux aura peut-être congé et nous irons courir dans les rue de Montréal pour fêter cette belle drop sociale.Demain il fera soleil. Demain mon amoureux aura peut-être congé et nous irons courir dans les rue de Montréal pour fêter cette belle drop sociale.Demain il fera soleil. Demain mon amoureux aura peut-être congé et nous irons courir dans les rue de Montréal pour fêter cette belle drop sociale.Demain il fera soleil. Demain mon amoureux aura peut-être congé et nous irons courir dans les rue de Montréal pour fêter cette belle drop sociale.
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21 mars 2008

Il n'y avait rien dehors.

À qui ca pourrait intéressé ou divertir, un truc que j'ai écrit...sans prétention sans ambition vraiment. Je l'ai écrit très vite dans le but de commencer quelque chose. Essayez de passer par dessus les nombreuses fautes. Voilà.


Il n’y avait rien dehors. Absolument rien. Rien de spécial. Rien qui aurait pu me faire regarder par la fenêtre plus longtemps. De toute facon, avant dehors il y a une table de jardin, des stores, une bute de neige, une cloture de balcon. Encombrement, inutile mais pas tellement. Un bruit comme si on s’amusait a frapper un balcon de soccer au mur. Un mec qui parlait trop fort meme si on ne comprenait pas ce qu’il disait. En bas, toujours la meme chose je suppose. A 7h50 les gens se préparent a aller travailler ou ils sont trop cons et se levent de bonne heure pour rien. Quoi qu’il en soit, le mec parle fort, trop souvent. Il na surement rien a dire dimportant. Cest lenergie que certain on le matin de raconter je ne sais quoi de nouveau, de parler fort et de rire meme s’ils doivent aller travailler, de parler fort et de rire meme s’il ne doive pas aller travailler. Cette energie qui me fait chier.

Et je suis la devant cette ordinateur portable noir et metalique avec ce mec qui chiale en bas. Le téléphone a sonné je nai pas répondu. Ma job, éric du centre de rappel. Pour ce matin. Jy pense. Jhésite. Pourquoi n’y vais-je tout simplement pas. Apres tout, cest vrai que cest comme allez chercher 100 piasses. Non je reste mais pas tellement. Je ne veux pas rester ici non plus a ne rien faire. Je ne veux meme pas écrire, chercher quelque chose dans le frigo. Je ne veux rien faire. De tout facon il n’y a rien sinon de la salade de fruit. Les cerises goutent les peches et les peches les cerises. Le soleil ne se montre pas, pas plus que ses rayons. Il ny a rien dehors, rien qui ne fasse changement.

-1-


Concepts et vocabulaire pratique du travail social. Facile a rouler. Peaby. Metaxa sont les mots que je capte de mon divan, écoeurée comme jamais. Sur la longue table en bois recouvert d’une sorte de nappe de tissus rouge framboise il y a un rouleau de papier toilette pas déjà entamé mais dont la premier feuille a quand même été détachée, un autre rouleau rendu a la moitié avec du papier utilisé sur le dessus, coincé dans le trou en moton. Un cendrier a couvercle ouvert et son couvercle. Le cendrier est plein de butch vidée. Du papier a roulé, une télécommande de dvd, un couteau a steak, un elastique, deux petites bougies qui ont deja servi, un vers au tier rempli de change, un tuyau de cop pour jouer des airs country a la guitare, une montre, ma montre. Il y a également trois cenne, un pick, deux petites clés, de grosses lunettes en plastique en forme de cœur, une facutre de Bell, des papiers venant de la banque nationale pour des REER et deux livres loué a la bibliotheuqe du vieux montréal intitulé introduction au travail social et concept et vocabulaire pratique du travail social que je ne lierai pas.



-2-

Ce nest pas si plaisant décrire. Davoir sa journée pour écrire. En lisant Poulin je reve davoir mes journée pour écrire et regarder des chats par la fenetre en buvant un quick. La réalité est autrement. Dailleurs je ne sais pas trop si jai toute la journée pour écrire. Je ne sais pas trop si jai commencé ma nouvelle vie. Celle ou il y un apartement dans le vieux québec, un copain passionné et plein de vie qui entre et qui mexplique qu’il veut qu’on aille joué de la musique sur les plaines le restant de lapres midi. Celle ou je suis amoureuse, ou jai des amis colorées. Celle ou je vais a luniversité dans quelque chose que jaime et qui mapporte et mapportera. Celle ou je ne suis pas allergique au chat, que je travailles dans un petit café pas loin ou un fleuriste. Celle ou jai quitté montréal et autres choses encore. Celle ou jai tout quitté meme moi-même pour aller me rejoindre moi. Celle que jattends. Celle ou jai commencé petit a petit a etre heureuse. Je ne sais pas pourquoi jattends. Pourquoi ca devrait attendre ou plutot pourquoi je nagis pas. Mais je suis en train dagir, jai un boulot, un copain que je garde. Que jessaie de garder toujours aussi passionné. Musicien et fou. Jai un boulot pour économiser. Un boulot pour men aller. Un boulot en attendant. J’attends en agissant. J’attend tout court. Maintenant je ne suis pas heureuse. Je ne suis pas ce que je veux etre. Je le serai plus tard. Pour linstant je nai pas la journée pour écrire et en meme temps si. Je sais seulement que ca passe le temps et que ce nest pas si plaisant. Pas autant que je l’aurai espéré.

-3-

Rien de pire que de se faire des illusions. Une idée de ce qui n’est pas. Qui dure un certain temps et qui déçoit avec violence. Il y un temps ou je pensais que la pire des choses était ca. Se faire des illusions. Maintenant le pire cest autre chose. Cest tout a la fois et rien. C’est entre autre le vide.



-4-


Personne ne va rentrée dans cette apartement. Rémi ne sera pas la avant cinq heure au moin et peut etre bien qu’il viendra chez moi ce soir plutot que chez lui. J’habite chez ma mere. Je ne veux pas parler de ma mere. Je ne veux pas parler de chez moi. Je ne veux pas parler de Rémi, de son école, de mon travail, de mon quartier. Je ne veux parler de rien ou plutot je ne sais pas par ou commencé. Non, cest un mensonge. En réalité je ne sais pas quoi dire et pourtant j’écris. En réalité je nai rien a dire pourtant j’écris un roman. Le vide dans ma tete. Le vide que je stimule, que j’alimente a mesure que je ne réfléchie pas a ce que je pourrais bien dire. Je ne réfléchie pas, je me contente du vide et cela bien malgré moi. Mais tout cela ne semble etre qu’un procédé, une excuse en attendant de savoir quoi dire exactement. Ou peut-etre n’y a til rien a dire? Peut etre bien. La quete du message. Encore et encore. Chercher un sens. Et je ne sais pas encore si je dois sortir de cette apartement aujourdui. Pour aller ou? Pour quoi faire?

lundi 3 mars.

15 mars 2008

hey you!

il y a quelqu'un qui le lis ce putain de blog a part sophie et noémi?

non mais à quoi bon de toute façon je ne fais que stocké des trucs par peur de les perdre quelque part avec le temps. dans l'fond je me criss pas mal que vous appreniez à me connaitre. qui suis-je pour que vous me lisiez comme ca? c'est un peu pervers comme jeu, un peu trop contraignant...de toute facon on ne pourra jamais tout mettre. pouf mon cerveau éclate.

allez donc jouer dans le traffic

3h22 am.

9 mars 2008

je m'effondrerais bien un petit instant.
je deviendrais bien sourde et aveugle un petit instant.
On entendra que des notes et le bruit de nos bottes...

7 mars 2008

Noir les horreurs - Bérurier noir



Berurier noir - noir les horreurs
envoyé par tchatchatcha

Je vis dans la mort
Massacre de Porcs
Je vis dans la guerre
Je n'aime pas mon père
Je vis dans l'suicide
le monde est une ruine
Je mange de la viande
Le monde est violent
Je vis dans la peur
Le noir, les horreurs
Je ne sais pas vivre
Et je saute dans le vide
Je n'connais pas l'amour
Car le monde est trop lourd
Je suis mal dans ma peau
Car le monde n'est pas beau
Je suis mal dans la vie
Car le monde est tuerie
Et je pense aux massacres
Que personne ne condamne
Et je pense à la mort
Que tout le monde ignore
J'ai les testicules froides
Et ma tête est une boîte
Regarde mes excréments
La course aux armements
Je suis bisexuel
Le monde est cruel
Par le bien et le mal
Le monde est brutal
Et j'encule la France
Esprit de vengeance
J'ai des désirs morbides
Et j'aime les crimes.
dans un fait divers
Un type mange sa merde
Ma conscience est hantée
De fillettes brûlées
Je m'adresse à tous
Vous n'êtes que des chiens mous
Il faut vous reveiller
Ou bien continuer
A vous massacrer
Avec brutalité
Et avec lacheté
Je me suis masturbé
Nous sommes égoïstes
Et bientôt fascistes
Dans ce monde purulent
C'est l'échec permanent.

Passe moé la puck!

Lachez vos drapeaux! Grimskunk

Gros tas de marde Grimskkunnnkk!!

T'as pas le droit de vieillir grand frère!

Le déserteur - Renaud

6 mars 2008

Chanson noire

Harmonium


I. "Le bien, le mal"

Le bien, le mal
Ça fait couler des larmes
Ça nous rend végétal
On passe toujours des mains blanches aux mains sales
Tout est bien qui finit mal
La vie, la mort
Ça divise tout ton corps
Ça crée un faux départ
Quand l'homme qui vient d'entrer c'est l'même qui sort
Une double vie pour une seul mort
Arrose-moi du soir au matin
Fais couler ta vie dans mes veines
J'suis en train de sécher dans mon coin
Pogné entre...
L'amour et la haine
Ça divise mal la semaine
Le coeur vide, la bouche pleine
Pendant que la vie cherche à briser ses chaînes
La mort fait des noeuds dans mes veines
Quand t'as pas le choix de tout connaître
Tu prends une tête faite sur mesure
Quand ton seul choix c'est de disparaître
Tu prends un corps qui prend l'usure
C'est bête, ma tête m'fait mal au coeur
Je crains la tempête
Comme une fleur
J'deviens terne
Puis j'm'enferme
Encore plus creux
La peur me cerne...
Sous les yeux
J'passe des nuits blanches
À chercher quoi faire de mes journées
Dur comme une planche
J'veux grimper au plafond
Mais j'suis pris dans l'planche
J'peux pu rester
J'peux pas m'en aller
J'attends en silence
Ma délivrance
J'peux pu dormir
J'peux pas choisir
J'me chante à chaque soir
Une chanson noire

II. "Pour une blanche cérémonie"

Prends ma main
Peux-tu serrer la corde et mon poing?
Fleur noire, t'as besoin d'eau
Rentre ton épine dans ma peau
Prends ma main
Réchauffe mon nez, moi j'sens plus rien
Neige noire, poudre d'hiver
Viens givrer sur mon enfer
Loués soient ceux qui vivent plus haut
Moi, j'ai loué la place juste pour m'servir du lavabo
Mon sang coule et passe comme de l'eau
Prends ma main
Brûle un parfum, découvre ton sein
Blanche cérémonie
De peur de donner la vie
Bienheureux ceux qui font du bien
Moi, j'suis bien heureux quand j'pense à faire rien
Mon sang prend du vieux
Comme le vin
Donne-moi à manger, j'ai faim
Donne-moi une lueur, j'ai peur
Y'a rien qu'toi qui peut l'faire
Parce que moi, je fais rien
J'ai soif, j'ai faim
J'veux tout gober, meme le refrain
Verse encore de l'eau dans mon vin
Prends ma main
Traine-moi encore jusqu'à l'autre refrain
Chant noir, cri religieux
Tu rougis le blanc des yeux
Vivent tous ceux qui chantent plus fort
Moi, j'vis de tous ceux qui pensent devoir crier encore
Mon sang est silencieux
Comme de l'or
Donne la vérité, j'ai faim
Donne-moi du bonheur, j'ai peur
Y'a rien qu'toi qui peut l'savoir
Parce que moi, j'sais rien
J'ai soif, j'ai faim
J'veux pas m'éteindre comme le refrain
Fleur noire, tombe sur ma peau
Neige noire, glace mon dos
Chanson noire, berce mon cerveau

karine!"???$???

jai déjà entendu ce nom.. on se connait?
non.

désolé

Nous ne pouvons confirmer votre identité. zéro.
Nous ne pouvons confirmer votre identité. zéro.

Deviens-tu c'que t'as voulu?
Deviens-tu c'que t'avais vu?
Deviens-tu c'que t'aurais pu?
T'as-tu fait c'qu'y aurait fallu?
Deviens-tu c'que t'as voulu?
Deviens-tu c'que t'avais vu?
Deviens-tu c'que t'aurais pu?
T'as-tu fait c'qu'y aurait fallu?
Qu'est-ce qu'es-tu, mais qu'est-ce que t'es?
Mais qu'est-ce qu'es-tu, mais qu'est-ce que t'es?
Qu'est-ce qu'es-tu, mais qu'est-ce que t'es?
Mais qu'est-ce qu'es-tu, mais qu'est-ce que t'es?
T'es-tu un front, ou bedon si t'es t'un roadie?
Qu'est-ce qu'es-tu, mais qu'est-ce que t'es?
Mais qu'est-ce qu'es-tu, mais qu'est-ce que t'es?
T'es-tu un front, ou bedon si t'es t'un roadie? ...

Daniel Boucher

Fashion victim

Et en revenant chez moi, une heure du matin, je chante à "tu-tête" dans la rue cette chanson que j'aurais voulu écrire. Il n'y a personne de toute façon et aucune fenêtre d'ouverte. J'espère. Non j'espère que si.

Fashion victim
Je sais que je ne t'attendrai jamais et
Je sais que tu le sais
Je sais que tu ne m'attendras jamais et je sais
Que je le sais

I and I Rastafaraïe rudeboy aie Banzai
Je t'attendrai toujours sur le point de non-retour
Et mon âme divague et fait d'immenses vagues
La lune est une aspirine et je vois
La Croix du Sud et la croix Bayer

Il suffit de savoir se parler toujours les yeux
Dans les yeux trop souvent on déblatère sans
Que l'âme jamais ne se désaltère
Où suis-je où vais-je dans quel état j'erre

Serais-je trop porté aux rêves serait-ce la raison
Pourquoi je tombai dans le psychotrope
Où les chevaux rouges galopent jusqu'au
Cyclope et clop et clop

Voilà comment finissent les petits chevaux rouges
Qui galopent en escalope arrosés
D'un grand verre de misanthrope
Où sont mes clopes?

Je n'irai pas à l'hôpital où les fous se sentent mal
Je n'irai pas à la distribution
De pain total
J'ai assez entendu tes tergiversations que le diable t'emporte
J'ai assez supporté tes cinézambitions que les films de guerre
Te déportent jusqu'à Aushwitz

Attention:
La figuration, la famille Rimiski on met les étoiles!
Action
On lâche le Ziclon
Terrorisation
Horreur sans nom
Gigotation
On se danse dans ton essence
C'est bien comme ça : oui !

Accélération...
Danse du bacon
Décélération : on respire, on respire
On sent le poids de son corps
Ralentisation
Cadavration voilà c'est bon voilà c'est bon attendez voilà
C'est bon
Coupez on rentre à la maison

Je passerai ma vie je passerai ma vie la tête à l'envers
Et voleront les avions et les akis qui tournent dans les airs
Je préfère regarder de travers
Les actifs les positifs les enragés radioactifs
Je ne me couperai plus les tifs
Bien fait pour les fashion victims...

Je t'attendrai toujours sur le point du non-retour

Leloup

Le dôme

Les oiseaux chantonnaient
Dans la jungle maudite
Nous marchions déjà
Depuis trois jours et trois nuits
Dans le silence épais
Protégé des lianes
Nos pas nous suivaient et
Moi je la précédais
Encore une fois dit-elle
Quand le soleil tombait
Redis-moi comment en quel
Endroit nous irons, nous allons au dôme
Et là où nous
Allons ne se trouvent que des gens qui ont tout espéré
Le dôme est immense
Au cœur de la forêt et on dit qu'il éclaire
À des milles à
La ronde

Les oiseaux chantonnaient
Dans la jungle maudite
Nous marchions lentement
Vers le dôme aux cent noms
Elle suivait patiemment
Le chemin mal dessiné
Et le soir se couchait et
Elle recommençait
Dis-moi tous ces gens qui
Construisirent le dôme
Pourquoi n'arrivèrent-ils
Qu'à cette seule solution?
La question était
Bonne alors je réfléchis
Référant aux
Échos mille fois entendus
Il y a vingt ans je crois
Naquit le premier fou
Puis plus tard eut lieu

L'épidémie
Chaque ville posséda
Deux ou trois de ces fous
Mais personne au début
Ne savait qu'ils étaient fous
Ils n'étaient anormaux
Que de par la faculté qu'ils avaient
De ne jamais être
Intéressés plus longtemps qu'une minute à quoi que
Ce soit
Quelques-uns se tuèrent
Et les autres comprirent
Qu' il fallait rechercher un endroit où aller
C'est ainsi qu'ils bâtirent
Un grand dôme aux cent noms
Et on dit qu'il éclaire
À des milles à la ronde
Et pendant que nous marchions
Vers la mort certaine
Je commençais à

Croire à la fable du dôme quand un jour au lever
Je fus saisi d'angoisse
Une sorte de vertige une fébrilité
J'entendis la musique et
Je vis la lumière
Une immense boule en verre
S'élevait devant nous à l'intérieur
Les ombres de mes inventions
Jeunes hommes et jeunes
Filles répétés en centaines
Deux mille répliques
Parfaites de moi et de elles
rassemblés doucement
Dans la sphère en cristal
Buvaient nonchalamment des
Verres fluorescents

La musique martelait à
Cent lieues à la ronde
Et l'éclairage créait
Les oiseaux albinos
Dont les plus surprenants
Étaient les cent toucans rouge et jaune
Au milieu de la nuit stroboscope
Nous allions vers le dôme
Et là où nous allions
Ne se trouvent que les gens
Qui ont tout espéré
Le dôme est immense
Au cœur de la forêt
Et on dit qu'il éclaire
À des milles à la ronde

Au-dedans rassemblés
Les désespérés du temps
Les perdus qui recherchent
Le paradis
On m'a dit qu'ils étaient
Assez jeunes
Et pourtant semble-t-il
Qu'ils ne font que parler lentement

À des milles à
La ronde...

Jean Leloup

3 mars 2008

drop

Il est 13h03 de l'après-midi. Deux ivrognes font la sieste. Un sur le canapé l'autre dans son lit. C'est vraiment très beau la drop social. Tellement triste. Tellement tragique, patétique. Mais bordel, qu'est-ce que vous attendez? Tirez-vous de cette merde. Allez-vous en! D'autres pays vous attendent, d'autres chemins! Allez découvrir le monde, j'sais pas! Bien au delà des travailleurs sociaux, des alcooliques anonymes, de sa petite routine merdique il existe la vie, le monde! Allez-vous en! Les problèmes n'existent pas!

Et je rêve de partir à pied, comme Rémi sans famille, comme l'alchimiste, comme Simon Tanner, comme Fifi Brindacier! C'est une utopie. Reste que je peux partir, découvrir, marcher, voyager quand le moment sera venu. Je peux partir quand je veux. Pourquoi je reste ici? Mais bordel pourquoi je reste ici?

1 mars 2008

Salut à toi!

salut aux gens de magog et d'asbestos.
salut aux gens de windsor et de richmond.
salut aux gens de toronto.
salut à la personne de sherbrooke ;)
salut aux gens de montréal.

29 févr. 2008

Les chemins de traverse

Moi je marchais les yeux par terre
Toi t'avais toujours le nez en l'air
Et c'est comme ca qu'on s'est connu
On avait chacun sa guitare
On était pas loin d'une gare
C'est la hasard qui l'a voulu
Et tu m'as dit, quand leurs ailes sont mortes
Les papillons vont où le vent les porte
On a pris le premier chemin venu

Et quand la nuit est tombée
Sur la voie ferrée
On était bien loin de la ville
On entendait que des notes
Et le bruit de nos bottes
Sous la pleine lune immobile

On a traversé les semaines
Comme de vraies fêtes foraines
Sans même penser au retour
On s'est perdu dans les nuages
Comme les oiseaux de passage
À suivre les filles d'un jour
Et pour ne pas que les fous nous renversent
On prenait les chemins de traverse
Même s'il ne sont jamais les plus courts

Mais quelquefois je me souviens
Ceux qui nous ont lâché les chiens
Et jeté des pierres au visage
Ils n'ont rien empêché quand même
Puisque le seul métier qu'on aime
C'est la bohème et le voyage

Et quand la nuit va tomber
Sur la voie ferrée
On sera bien loin de la ville
On entendra que des notes
Et le bruit de nos bottes
Sous la pleine lune immobile

Cabrel

un songe écrit tout croche avant d'aller dormir

oui je suis dans l'attente. encore une fois.

je veux m'en aller. où c'qui a du feu, où c'qui a du vent.

je veux m'en aller. avant que les fous m'attrapent. avant de choisir le chemin le plus court. avant de m'oublier. d'oublier ce que c'est de vivre.

non la ville [...] ce n'est vraiment pas humain. ca déforme tout ton être. ca fait que tu te perd sans te croire perdu. ca corrompt ta nature propre avant même que tu puisse la connaitre. ca endort petit à petit...

j'ai peur.
j'ai peur.
j'ai peur.
j'ai peur...

C'est quand qu'on va où?
n'importe qui...

1h26 am.

28 févr. 2008

je me suis fait un sang d'encre pour toi

je n'ai rien a foutre de cette vie qu'on me propose.
de lamour qu'on me propose, de la liberté qu'on me propose.

je veux menvoler disparaitre etre libre. si cela signifie ne plus etre, ne plus penser. je veux menvoler, menvoler en milier déclats, en milliard de flocons de neige, en particules invisibles. ne plus etre

et je veux etre a coté de toi, dans ton manteau, sous tes vetements. je veux etre tout le temps. je veux te dire que je taime voila. je veux te dire nimporte quoi. je crois que je nai rien a dire. je ne crois pas en lamour. je ne veux croire en rien encore.

je veux te dire viens avec moi. cour avec moi. dans les rues...
je veux etre neige et amour. je ne veux rien etre. je veux etre libre.




libre. ce mot nexiste pas. il limite. il ne veut rien dire du tout.


- A quelqu'un...

23 févr. 2008

Je me marre. Lisez le tout premier message. Janvier. Je me marre, aucune idée pourquoi. Je me saoule. Je m'enivre et je me laisse tomber, sur le dos, sans plier les genoux, sur ce lit, ma foi très confortable.

Bonne nuit.
C'est quand qu'on va où?

Du soleil, de l'air par pitié et un grand silence.

18 févr. 2008

Elle écoute pousser les fleurs


Elle écoute pousser les fleurs
Au milieu du bruit des moteurs
Avec de l'eau de pluie
Et du parfum d'encens
Elle voyage de temps en temps
Elle n'a jamais rien entendu
Des chiens qui aboient dans la rue
Elle fait du pain doré
Tous les jours à quatre heures
Elle mène sa vie en couleur
Elle collectionne
Les odeurs de l'automne
Et les brindilles de bois mort
Quand l'hiver arrive
Elle ferme ses livres
Et puis doucement
Elle s'endort sur des tapis de laine
Au milieu des poupées indiennes
Sur les ailes en duvet
De ses deux pigeons blancs
Jusqu'aux premiers jours du printemps
Elle dit qu'elle va faire
Le tour de la Terre
Et qu'elle sera rentrée pour dîner
Mais les instants fragiles
Et les mots inutiles
Elle sait tout cela
Quand elle écoute pousser les fleurs
Au milieu du bruit des moteurs
Quand les autres s'emportent
Quand j'arrive à m'enfuir
C'est chez elle que je vais dormir
Et c'est vrai que j'ai peur de lui faire un enfant...

Francis Cabrel, 1980


17 févr. 2008

15 févr. 2008

ailleurs, le monde! (la vie est belle)


je l'ai toujours trouvé extra cette photo, vincent maitre du monde, la Grèce est le plus beau pays du monde, jusqu'à ce que j'aie l'occasion d'en visiter d'autres bien sûr! (agrandissez la photo en cliquant dessus!)

12:02

comment ca se passe dans ma chambre...

11 févr. 2008

Voyager

J'aimerais parfois m'arrêter
Trouver un endroit où rester
Mais je n'aime que voyager
Et je ne fais que passer

Parfois j'ai envie de stopper
Soit que je rencontre un ami
Ou que je me sente endormi
Je stationne un peu par ici
Car il faut des fois un accord
Entre la peur et le confort
Entre la voile et le port
Entre la vie et puis la mort

J'aime beaucoup trop le mouvement
Et ne serait-ce qu'un instant
Je n'ose jamais me surprendre
Je n'arrive jamais à me rendre
Et je ne fais jamais que passer
Jean Leloup
Les fourmis

Tête flottante


Jesus Bruno Blanchet

Mont Lyall

Un poisson à gages

Foutaises Jean-Pierre Jeunet

Vous devez.

Bon là j'vous lance un sprint de vidéos fous. Vous devez les écouter. Pour votre santé mentale et parce que j'en ai un peu marre de déglinguer des trucs (d'écrire) sur ce blog. Asta la vista!
Bonne chance.

In heaven The pixies

8 févr. 2008

efgfjidiidididididi

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j'étais inspirée a soir, pis j'en ai plein le cul de ce blog.
8
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fifghfghfgh

il y a une jument cachée mais elle a le temps de crever avant que vous la trouviez.

J'veux entrer dans un livre où il y a des lutins...

À quoi j'ai rêvé
Paroles et musique: Marie-Jo Thério

Le même café au coin de la rue St-Urbain Comme une odeur de savon aux fruits dans ma salle de bain J'veux partir en qu'part où rien ressemble à rien J'veux fumer des cigares avec mon ami Robin

J'veux pas avoir d'enfants qui iront à l'école Qui s'en iront voter aux élections municipales J'veux entrer dans un livre où il y a des lutins J'veux fumer des cigares avec mon ami Robin J'veux pas payer mes comptes j'veux pas faire la vaisselle J'veux laisser traîner mes affaires je veux battre des ailes J'veux tomber en amour avec le gars d'à côté qu'a les yeux d'la même couleur que mon âme écorchée

"Je suis la Vie, l'insupportable, l'implacable Vie !" suite

[­­­...]

ma bibliothèque pleine me rappelle sans cesse cette "attente", ce poids imaginaire, cette malhonnêteté.

-SoF


vraiment, comme une attente... mais merde qu'est-ce que nous attendons? de devenir quelqu'un d'autre? de vivre quelque chose de plus trépident, de réaliser ce que nous appelons nos rêves, le bonheur, nos projets?

moi aussi j'attend pourtant, les jours passent, j'en profite à fond oui, mais en attendant inconsciemment que ca soit mieux...
mais c'est quoi ce "mieux"?

j'ai hate que le soleil la chaleur reviennent.
j'ai mes deux jambes, puis j'ai beaucoup d'attentes...
je pars.

la vie c'est immense!

sky is the limit haha

6 févr. 2008

"Je suis la Vie, l'insupportable, l'implacable Vie !"

J'étais en route chez moi. Même pas besoin de vous dire qu'il était 13h20 à peu près quand j'ai regardé ma montre. La patinoire extérieure de mon quartier venait tout juste d'ouvrir ses clôtures. Les hauts-parleurs jouaient des airs de chansons francaises. Seulement l'instrumental. Sûrement une compilation achetée pour l'occasion. Il y avait donc cette chanson que j'avais reconnue quand je traversai le parking de la piscine municipale. Encore ce sentiment de profonde lacheté. Et même plus, quelque chose semblait devenir évident: je ne faisais rien de ma vie et rien ne m'intéressait. Je n'avais même pas eu la force cette fois de louer d'autres livres. Je m'avais contentée de retourner les anciens et de consulter l'espace d'un instant quelques périodiques. Et puis à quoi m'aurait servi d'en louer d'autres, la plupart du temps je ne les lisais même pas. Emportée par la frénésie, la curiosité du moment, je les louais, confiante de faire de moi une vraie lectrice assidue, croyant surtout que j'allais dévorer ces multiples connaissances et en tirer quelque chose. En tirer quelque chose. De cette platitude éclatante dans ce parking, il fallait encore que j'en tire quelque chose. Mais je ne les avais pas loués, j'avais été honnête. Je ne les avais pas loués, un poid de moins. Une attente de moins. Et l'angoisse encore qui reviendrait...
Comme si j'avais peur de ne rien faire de ma vie. Comme si j'avais peur que ma vie ne serve à rien. Et le temps passe. Marcher d'ici à chez moi me prendra encore une vingtaine de minutes. Et le temps passe. Et pourtant je dois vivre. Et oui, je suis bien en vie! La phrase m'est venue en tête soudainement. Baudelaire. Les hauts-parleurs crachaient encore sérénité et moments en famille. La neige tombait, de la neige devant, partout.

Oui! le Temps règne; il a repris sa brutale dictature. Et il me pousse, comme si j'étais un boeuf, avec son double aiguillon. - "Et hue donc! bourrique! Sue donc, esclave! Vis donc, damné!
La chambre double
Charles Baudelaire


L'étranger


Charles Baudelaire
Spleen de Paris

5 févr. 2008

Il est une heure à Montréal

Ca fait plusieurs jours que j'appercois l'heure...non que je veuille la savoir ou que je la regarde sur un cadran situé je ne sais où mais mes yeux tombent tout bêtement par hasard sur l'heure. Il est toujours au alentour de 13h... Quelle merde. Une toune de Jean Leloup me vient en tête, la première fois c'est drôle...étrange, les autres fois je ne peux m'empêcher de penser à cette chanson.

Il est une heure à Montréal et je suis sur le bien-être social...
Il est une heure à Montréal et je suis sur la drop sociale...

Je ne peux alors vers 13h presque tous les jours ne pas me sentir cheap, lâche d'avoir quitter l'école. Je ne peux me sentir bien d'avoir fait ce choix... et pourtant si j'étais restée, tous les jours, même heure, métro-autobus et heures de pointes m'auraient dévasté un peu plus. [...]

Dormir. Entrevue Vendredi. J'ai mis une bonne partie de mes romans dans une grande valise. Une valise que j'ai trouvée au chemin. Demain il fera soleil. Demain mon amoureux aura peut-être congé et nous irons courir dans les rue de Montréal pour fêter cette belle drop sociale.

4 févr. 2008

Farewell song

Farewell song
paroles Janis Joplin

Oh, the last time that I saw you
You know you didn't say a word.
And I knew, honey as I looked into your eyes
My feelings, Lord, they'd never been heard.
Well, I'm talkin' to you about love,
Did you hear me ? I said love.
Hey, because it's got to be such a long, long, long way
From denyin', from denyin'.

And I say you don't say no, no, no, to me no more.
And I believed in you all the time,
Honey, until I found out you know that I was so wrong.
I wanted to try and build a life with you,
Lord I should've known it, I guess I should've known it all along.
Oh, let me hold you just once
Honey I'll ask you just once more
Because it's got to be such a long, long way from cryin'
And I been cryin'
And I got tears in my eyes
But don't you know when you love somebody that is so precious
There can never, never, never be any secret,
No, no, no, no, no, no, no, no.

You gonna have to pay your dues
And sometimes, honey, sometimes you know you're bound to lose.
Yeah, but that's the way
You're gonna learn, learn, learn to love people, yeah.

Oh God, I wish I could explain it myself,
'Cause I know that it's my fault, dear.
It's so easy to hurt you, darling,
It's so hard, I guess it's hard not to do.
And I know that you showed me a new life
And you'll always, and you'll always be my friend.
Baby, I don't think that I can keep from cryin'
And I'll be tryin' and I been cryin' for you, babe,
Yes I have now.

Well, tell me, tell me, tell me, tell me
What would I do without you child ?
I'm afraid I can't say
But I hope honey that when you remember,
Lord, it'll be, it'll be such a sunny day
Now, now, now, now, good-bye,
And I'll see you sometime
And don't be worried, everything's just fine.
Baby I don't think
That I can keep from dyin'
And I've been dyin'.

I said now every day I got a little bit, babe,
I say now every day I lose me someone in my heart,
I've been lonely, lonely, look around, baby,
I said now I gotta gotta gotta want it, gotta need it, 'cause I
Keep my baby, baby
Talk about my baby
Hear me baby, baby
Whoa yeah, my baby

I hate to leave you, baby,
I hate to leave you, darling
I'll never hurt you, babe
Hurt me too, You know I
Gotta, gotta, gotta, gotta, gotta, gotta
Whoa yeah, I gotta
I gotta leave you, baby, I can't help myself
I gotta leave you, baby, I can't help myself
Whoaa ... Lord, Lord Lord Lord!!
Whoaa ... Lord, Lord Lord Lord!!

3 févr. 2008

Salvador Dali

ce soir, le divan.

J'ai trouvé un divan dans la rue, je l'ai mis dans ma chambre, il sent le vieux.
Les vieux sentent le vieux, les bébés sentent le bébé. Les adultes sentent quoi?

J'ai l'impression d'être en visite au CHSLD de rosemont. J'ai 11 ans.

-Bonjour madame Bellemare, collation?

-Oui, merci.

Je renifle mon chandail. Rien, comme d'habitude.
Je sens mes mains. Ca sent le vieux.

de quelle caverne dois-je sortir pour aller où.

parfois il vaut mieux continuer à lire et regarder
plutôt que d'essayer incessamment d'écrire, de dire,
... de comprendre, synthétiser, shématiser.

laisser les mots venir...
laisser venir la vie à soi... tranquillement.

-mais attends, il y a quand même un effort à faire, aussi imperceptible soit-il. on ne peut pas laisser la vie venir à soi les yeux fermés...

-non, j'en convient

-je veux dire, il faut être attentif à ce qui pourrait bien nous passer sous les yeux, le nez ou je ne sais qu'elle autre partie du corps

-bien sûr

-mais enfin, quelle part de vie qui se présentera à moi dois-je retenir? qui me dira si je suis dans l'erreur en choisissant un chemin plutôt qu'un autre?

- je ne sais pas

-qui me dira que je ne fais que m'attarder à des détails incipides? que je ne suis pas en train de passer à coté de quelque chose de plus grand?

-de plus grand?

-oui, la vie, la vérité, ce qu'il faut savoir, faire avant de mourir...!

-ah! ... je ne sais pas.

- et qui pourra bien me dire si ma conscience du monde est erronnée? que ce que je crois comme étant vrai, essentiel, n'est rien d'autre que le fruit de ma conception, de mon imagination, que le résultat de causes, d'une succession de hasards, de croyances et je ne sais quels autres éléments qui pourraient me faire dévier?

à suivre...

inspiré des Meditations de Descartes et de la dialectique de Platon,
je tenterai surtout de faire valloir la question existentialiste
à savoir y-a-t-il des vies qui méritent plus que d'autre d'être vécues,
qu'est-ce qu'une "bonne vie", y-a-t-il un but commun à l'existence des humains, y-a-t-il un but, y-a-t-il des vérités sûres, essentielles de connaitre


c'est à suivre...
surement sur l'ensemble des années de ma vie.

Ah oui, j'en profite
À lire absolument: Introduction de la métaphysique de Jean Grondin, Édition Les Presses de l'Université de Montréal.

Balade dans les nuages

Une très belle photo, qui m'a été envoyée par mon ami Sam il y a un temps alors qu'il était dans les nuages à Hawaï.
vous pouvez lire mon aciduité.

2 févr. 2008

Medley, 10 minutes avant le show

"dans chaque humain, il y un humain"
-Simon

"dans chaque matin, il y a un humain"
-Karine

1 févr. 2008

Have a cigar

Come in here, dear boy, have a cigar. youre gonna go far, fly high,
Youre never gonna die, youre gonna make it if you try; theyre gonna love you.
Well Ive always had a deep respect, and I mean that most sincerely.
The band is just fantastic, that is really what I think. oh by the way,
Which ones pink?
And did we tell you the name of the game, boy, we call it riding the
Gravy train.

Were just knocked out. we heard about the sell out. you gotta get an
Album out,
You owe it to the people. were so happy we can hardly count.
Everybody else is just green, have you seen the chart?
Its a helluva start, it could be made into a monster if we all pull together
As a team.
And did we tell you the name of the game, boy, we call it riding the
Gravy train.

Pink Floyd 1975 I wish you were here
je crois que je méprise tout ce qui est force et courage.
mépriser n'est surement pas le bon mot.
ca ne veut pas dire qu'il est trop fort ou pas assez

être, vivre. ca implique tellement. cest tellement grand.
mon étonnement est tel que devant le Beau, le Grand, le Trop

les trop que nous avons soulignés pendant une heure chez Gombrowicz

devant la complexité, le multiple, l'inconnu
j'ai envie de m'assoeir et d'en rire bêtement.

Bêtement.

il faut tenir compte des têtes vides du vide
de la simplicité éclatante.
on m'a déjà dit té forte karine
ca supposait que je cette fois je ne l'étais pas

29 janv. 2008

Moi, Narcisse.


Le Caravage, 1595. Narcisse se contemplant dans une source d'eau. Ma source d'eau: ce blog depuis quelques instants...

Mais que dis-je? Vous avez également le droit de regarder vous aussi! Quelle égoiste je fais, non mais! Tous et toutes sont bienvenues à regarder ce joli visage!

D'accord, j'arrête, mais soyez honnêtes! C'est vrai qu'il faut être bon mousseur pour étaler des petits bouts de vie devant des millions d'inconnus! Et puis qui suis-je moi pour parler de moi, pour dire ce que je pense, je vis? (mais au fait Louis-José Houde vient d'écrire un livre alors...!?) Il faut s'aimer un peu, non? Ou bien se sentir seul, invisible, tout petit. Oui c'est ca! Non que l'on soit narcissique, mais bref, en quête d'une petite place dans le monde, d'un peu d'immortalité...Mais qui ne cherche pas à durer, à être sans trop passer inapercu...? Au fait, est-il réellement possible d'Être en ne faisant que passer...

Et qui n'a pas besoin des autres? de regards braqués sur soi constament? d'un petit signe de tête qui dit: "oui, tu es en vie, continue, je te vois"? Qui peut, en toute honnêteté, crier haut et fort qu'il est indifférent à l'Autre quand c'est bel et bien à travers ce corps étrangé qu'il peut trouver toute la raison de son être?

je vous aime, aimez-moi!
je suis là.